- 12 avril – 6 octobre 2019
- Commissaire : Petra Joos, curatrice, Musée Guggenheim Bilbao.
- Avec la collaboration de Giovanni Casini et le conseil de Vivien Greene, curateur senior d’art du XIXe et du début du XXe, Solomon R. Guggenheim Museum, New York
- Mécène : Iberdrola
Le peintre bolonais Giorgio Morandi place l’objet banal au centre de ses natures mortes, condensant dans ses compositions le thème du quotidien dans sa forme la plus pure et essentielle.
L’accrochage réunit pour la première fois dans un même espace les peintures reconnaissables entre toutes de Morandi et un ensemble de tableaux de maîtres anciens qui ont influencé sa pratique artistique tout le long de sa carrière.
Dans chacune des trois salles un dialogue est suscité entre les peintures de Morandi et celles de maîtres anciens, qui met en relief les principales caractéristiques que l’Italien a absorbées de ses précurseurs : la théâtralité de la peinture espagnole du XVIIe, le naturalisme du Seicento italien, ainsi que l’intimité et la géométrie de Chardin.
Morandi est particulièrement intéressé par certains détails des toiles de maîtres anciens qu’il admire, comme les fleurs du Gréco, l’utilisation de la lumière pour construire les formeschez Zurbarán, les humbles détails des compositions du peintre bolonais du XVIIIe Crespi, et les châteaux de cartes de Chardin.
Avec Un regard en arrière : Giorgio Morandi et les maîtres anciens, le Musée Guggenheim Bilbao présente un vaste parcours de l’œuvre de l’un des grands peintres italiens du XXe siècle et met l’accent sur la relation entre ses natures mortes et quelques-unes de ses principales références dans l’histoire de l’art. Grâce au mécénat d’Iberdrola, l’accrochage réunit pour la première fois une large sélection des exceptionnelles toiles de Morandi en regard avec plusieurs tableaux de maîtres anciens qui ont influencé sa pratique artistique tout le long de quatre décennies, de la période d’entre-guerres jusqu’au début des années 1960.