Communiqué de presse

Communiqué

Face aux fausses informations relatives aux mauvais traitements infligés au animaux dans l’exposition L’Art et la Chine après 1989, le Musée Gugggenheim Bilbao souhaite apporter les éclaircissements suivants :

L’Art et la Chine après 1989 : Le théâtre du monde constitue une exploration de la création artistique en Chine pendant la période comprise entre les troubles de la place Tiananmen en 1989 et la célébration des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.

Par le biais de 120 œuvres de 60 d’artistes, seuls ou réunis en collectifs, cette manifestation met l’accent  sur la diversité des idées, des expériences et des visions du monde dans un pays qui s’est haussé au rang d’interlocuteur fondamental dans la conversation globale.

Cette exposition représente donc un point de départ pour réfléchir et débattre sur le monde actuel et les grandes questions qui nous touchent dans une perspective ample et respectueuse. Elle est sous-tendue par l’impératif de protéger les droits humains fondamentaux, tels que la liberté d’expression, et de défendre également la liberté de création artistique.

Dans l’installation que composent les œuvres Le Théâtre du monde et Le Pont figurent des insectes et des reptiles vivants. Le Pont est une cage sinueuse en forme d’arc à l’intérieur de laquelle circulent des serpents et des tortues entre des sculptures chinoises en bronze qui représentent des animaux mythologiques. Sous Le Pont se trouve Le Théâtre du monde, une structure semblable à une carapace de tortue qui contient des reptiles et des insectes. Cette installation renvoie aux dynamiques de pouvoir et aux traditions culturelles chinoises.

Tous les reptiles et les insectes qui se trouvent dans ces œuvres ont été élevés en captivité et transportés au Musée après la confirmation de leur état sanitaire optimal par un rapport des services vétérinaires et l’obtention des autorisations correspondantes. Le Musée a fait appel aux conseils et aux services d’une équipe de spécialistes qui se chargent chaque jour de l’alimentation, du nettoyage et des soins sanitaires de ces reptiles et insectes, ainsi que de la maintenance des terrariums. Ces tâches sont lieu aux premières heures du matin et le soir, en dehors de l’horaire d’ouverture du Musée.

Les terrariums contiennent un substrat spécial, des couvertures thermiques, des écrans de lumière et de chaleur, ainsi que des auges, baignoires et autres réservoirs de gel d’eau afin de recréer les conditions et l’habitat normaux de ces espèces.

Pour sa part, l’œuvre Un cas de transfert est une vidéo qui documente une performance réalisée en 1994 dans laquelle apparaissent deux cochons s’accouplant dans une ferme. Il n’y a pas de porcs vivants dans l’exposition. Conçue comme une allégorie culturelle, la pièce explore la relation entre l’être humain, la nature et la culture. Un des cochons porte sur sa peau, estampés à l’encre, des caractères occidentaux inventés et l’autre des caractères chinois fictifs. Nous nions donc catégoriquement qu’il y ait dans cette œuvre une souffrance animale quelconque.

Nous rappelons que le Musée est un défenseur des droits de tous les êtres vivants et que nous avons donc fait tous nos efforts pour leur assurer les meilleures conditions de vie.

 

 

×

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience de navigation et vous offrir un service plus personnalisé. Si vous poursuivez la navigation, nous considérerons que vous acceptez leur utilisation. Pour changer la configuration ou obtenir davantage d’information, veuillez consulter notre Politique de cookies.